Oupssss... [Pv Heather...]

**Gin Ainster** Dim 2 Mar 2008 - 1:53

Encore une journée de merde dans une ville de merde dans un univers de merde, Gin n’avait jamais été quelqu’un s’intégrant facilement mais alors en plus dans ce monde dont il ne parlait que très difficilement la langue qu’il avait apprise à l’arrache, c’était une galère innommable, et, pour encore en ajouter à sa peine, il était tombé dans un coin où il lui était impossible d’échapper au racisme des gens, car bien qu’il aie exactement le physique d’un Balthien, hormis sa musculature plus visible que chez ces derniers, il ne parlait que très mal leur langue ce qui ne laissait pas de doute concernant le fait qu’il soit un étranger… En plus il fallait ajouter à cela un accent très prononcé sur chacun des mots qu’il maîtrisait et il était tout de suite repéré en tant qu’étranger, bien que personne ne savait de quel coin de Noa pouvait bien venir cet étrange type qui était si semblable à leur propre race, mais bon depuis quelques temps l’homme apprenait de mieux en mieux la langue de ce peuple et essayait de faire croire qu’il venait d’un coin reculé de ce monde et qu’il était le fils de deux Sparthiens de pur sang, ça marchait assez bien et il commençait à être bien intégré, tous ses « défauts » ayant été expliqués aux gens qu’il côtoyait!

L’inhospitalité de ces gens envers les autres peuples était d’ailleurs marquante, lorsqu’il ne parlait pas un mot et qu’on le pensait, à juste titre, venu d’ailleurs, personne ne daignait même lui venir en aide, lui donner deux petites pièces, mais depuis qu’il se prétendait venu d’une bourgade appartenant à cette ville, tout le monde l’aidait volontiers, l’hébergeant même parfois gratuitement pour un mois entier, quel bande de sales connards…
D’un pas empressé, il se dirigeait donc à travers les rues de la grande ville, il allait enfin passer son premier entretien pour obtenir un travail assez manuel mais plutôt bien rémunéré, chose qui l’arrangeait largement car il voulait éviter de se servir des mesures de Héra qui étaient très différentes de celle de cet univers là. Pour en revenir donc au moment présent, il cherchait le bureau de recrutement, s’adressant à diverses personnes dans la rue qui lui parlaient avec une gentillesse et une attention bien différentes de celles dont-ils avaient fait preuve avec lui autrefois, sale ordures racistes, même son peuple à lui n’était pas aussi sectaire que celui au milieu duquel il était désormais contraint de vivre, qu’Est-ce qu’il n’aurait pas donné pour retourner sur sa planète natale, dans un univers où chaque chose était bien faite, magnifiquement faite, rien ne lui manquait plus que le trône de sa planète, qui gouvernait l‘univers tout entier…
Il remercia donc les gens qu’il avait interrogés et regarda le ciel, bleu, le soleil brillait très fort et était d’ailleurs beaucoup plus gros qu’il ne l’était sur Héra, en raison de leur distance sans aucun doute car leur taille était parfaitement identique…

*Héra, Héra, tu me manques…*

Alors qu’il marchait tout en regardant ce ciel si bleu et ce soleil si brillant, il se heurta violement à un type qui fut le seul des deux à tomber au sol, après quoi l’homme, un gaillard assez grand, fin et doté de longs cheveux noirs, menaça Gin, l’attrapant par le col ce qui laissa l’étranger assez étonné…
Heureusement pour le type aux cheveux d’ébène, celui qui l’avait bousculé ne se sentait pas vraiment d’humeur à casser une gueule de frimeur merdique et assura qu’il était désolé, après quoi il fut lâché et pu reprendre son chemin, arrivant quelques petites minutes après au bureau où il devait passer ce fameux entretien d’embauche au sujet duquel il ne se faisait pas vraiment de soucis, tout irait très bien!
Il poussa donc la porte en bois cirée et bien taillée de l’endroit pour voir une énorme foule qui se pressait pour le poste, ça n’aurait pas posé de problème à l’homme à la chevelure teintée de bleu clair d’attendre des heures mais il n’y avait qu’un poste de libre pour au moins deux cents Balthiens et il n’y avait aucun doute que les types de l’embauche choisiraient quelqu’un avant le passage de Gin qui désespéra un peu et sorti donc immédiatement, constatant que déjà dix personnes étaient entrées, faisant dépasser la file hors du bureau de recrutement qui semblait sur le point d’exploser de monde bien qu’il soit sur 3 étages…
Le jeune homme s’empara des quelques pièces qu’il lui restait et s’acheta une boisson alcoolisée dont la puissance aurait fait rire un nourrisson de sa planète, mais bon, au moins il avait de quoi boire un coup…
C’est alors qu’il rentra en collision avec une jolie rouquine, ce qui eut pour effet de le faire tomber, renversant toute sa boisson sur sa chemise blanche éclatante, la laissant toute graisseuse et jaunie, il se releva donc et la retira, se retrouvant torse nu pour tendre une main à celle qu’il venait de renverser maladroitement.

« Pardonnez moi j’ai pas fait attention! Mhhhh attendez vous êtes quelqu’un de connu non ? Je suis sûr de vous avoir déjà vue! »

**Heather Gahl’wäy** Ven 7 Mar 2008 - 5:07

Les journées se succédaient et malheureusement avaient un âcre goût de déjà vu aux yeux de la jeune femme depuis quelques jours. Réunions interminables, fastidieuses demi-journées s’enchaînaient sans grande surprise, conséquences implacables des bouleversements administratifs dont elle était à l’origine. En fin de compte elle n’avait qu’à s’en prendre à elle-même, personne d’autre n’était à blâmer si ce n’était la lenteur du système. Dans son esprit elle se plaisait à comparer cette lourde burocratie à une vieille machine obsolète et rouillée, ne supportant qu’avec moult grincements une quelconque évolution de son statut actuel. L’hybride était d’avis que du sang neuf et des idées innovantes étaient nécessaires à la tête du pouvoir afin de sortir Spartha du bourbier dans lequel elle était enlisée. Vraiment oui, sans ça elle avait l’intime conviction qu’ils courraient tous à leur perte. Dans moins de deux cents ans on parlerait de leur cité et de sa population avec nostalgie et un mysticisme comme s’il s’agissait d’un conte pour enfant. Lierre et mousse envahiraient alors les moindres recoins de cette majestueuse ville endormie pour l’éternité. Quant au peuple balthien lui-même ? Les survivants n’ayant pas péri aux cours des multiples guerres qui les attendaient finiraient sans aucun doute possible terrés dans la forêt, réduit en esclavage ou décortiqués comme de vulgaires cobayes dans de froides salles d’opération. Il s’agissait certes du scénario le plus pessimiste, mais il demeurait cependant possible en puissance et il était en aucun cas à écarter pour des raisons de facilité. Regarder la vérité en face était selon elle, un précepte pouvant permettre d’augmenter considérablement sa vie éphémère sur Noa. N’ayant pas le cœur à philosopher une seconde de plus, ni à poursuivre son travail, Heather se leva d’un bon, laissant ses dossiers épars sur son bureau sans la moindre inquiétude ou petit remord. Après tout il n’y avait rien de bien important dans toute cette paperasse et d’ailleurs, ceci dit en passant, jamais elle ne se risquerait à conserver un quelconque document d’importance capitale ou dangereuse dans un lieu aussi évident, elle était beaucoup plus fantaisiste que ça en matière de cachette…

Ravie de relâcher enfin la pression sans fournir d’explication elle fit un petit arrêt dans ses somptueux quartiers. Sous certains aspects, être la dirigeante de cet état explosif avait du bon. Le logement auquel elle avait droit sans même parler de tous les services gratuits en faisaient partie notamment. Sans s’attarder à contempler d’un air hébété la pièce la rouquine s’activa à se préparer un bain bien mousseux. Une fois ce dernier en route elle sortit d’une imposante armoire d’un bois précieux son habituelle robe noire d’une coupe telle que se promener nue aurait été moins indécent que revêtir le morceau de tissu, étonnamment souple, léger et résistant en même temps. Ce petit vice était, maintenant qu’elle y pensait, vu d’un très mauvais œil par le parti conservateur, à sa plus grande satisfaction qui était de rompre avec les traditionnels clichés. La jeune femme disposa sa future tenue avec soin sur son lit, massif comme l’armoire, aux proportions extravagantes pour une seule personne. L’étoffe sombre contrastait vivement avec les teintes claires des draps de soie brodés de petites arabesques folles aux extrémités. Elle en détacha enfin son regard et se rendit dans sa luxueuse salle de bain où elle pénétra avec délectation dans le bain chaud légèrement parfumé par une huile essentielle. L’épaisse mousse parvenait sans difficultés à cacher entièrement sa silhouette, laissant seule tête et épaules découvertes. Elle n’en sortit qu’une demi heure plus tard et appliqua rapidement un lait pour le corps sur sa peau encore humide. Ce petit rituel devenu quotidien la fascinait d’une part et conférait à sa peau un toucher velouté d’autre part. Quelques autres soins dans la même lignée s’ensuivirent. Certes elle était présidente, certes elle était une guerrière aguerrie, mais elle n’en restait pas moins une femme et renoncer à sa féminité n’était absolument pas dans ses intentions.

Une fois habillée et enfin « prête », la balthienne quitta la pièce plongée dans début de chao. Un domestique se chargerait de ranger toute la pagaille à sa place, petit privilège qu’elle appréciait particulièrement. A présent qu’elle était apprêtée convenablement elle pouvait prendre l’air dans les ruelles de sa cité natale. Ne souhaitant guère perdre plus de temps dans les lugubres bâtiments administratifs elle se hâta d’un pas pressé à franchir les multiples barrières de sécurité, effectuant les contrôles en ronchonnant d’un air ennuyé. Comme ils pouvaient être exaspérants ! Ce n’est qu’au prix d’une heure de son précieux temps qu’elle finit par se trouver au cœur de Spartha. Les passants qu’elle croisait sur les places encombrées la reconnaissaient dans l’ensemble mais faisaient le judicieux choix de ne pas venir l’embêter pour la plupart. Pour ce qui était des malheureux venant l’aborder dans l’espoir de s’attirer ses faveurs en vue d’une future requête, ils se faisaient quant à eux congédier plus ou moins courtoisement. Bien que connaissant presque par cœur le plan de la ville elle prenait du plaisir à se laisser « perdre », choisissant ses directions au petit bonheur la chance. Au détour d’une rue, absorbée dans ses pensées, elle heurta violemment un passant, heurtant durement le sol. Ca lui apprendrait à rêvasser en pleine rue, quelle négligence ! En temps de guerre cette petite erreur aurait put lui coûter la vie. En un instant elle était de nouveau sur pied comme si rien ne s’était passé hormis la colère qui augmentait en elle en crescendo de façon inexorable, refusant d’abord sa main tendue. Au moment précis où elle s’apprêtait à invectiver copieusement l’auteur de sa chute toute son animosité retomba soudainement. Heather n’aurait su dire si ce brusque changement d’attitude était du à l’attirance physique qu’elle ressentit instantanément à la vue de celui qu’elle prenait pour un balthien ou à la manière un brin enfantine qu’il fit sa déclaration aussitôt après. Un sourire indulgent et engageant évinça son expression renfrognée avant qu’elle ne déclare avec un regard espiègle.

« Ca ira pour cette fois et oui il est fort probable que vous m’ayez déjà vue avant… »

Elle ne rentra pas dans les détails et passa sous silence ses fonctions. Pour une fois qu’a priori on ne la reconnaissait pas sans avoir usé d’artifices elle comptait bien profiter de cet instant de calme et de juger de la sincérité du jeune homme qu’elle trouvait plutôt attirant. Après tout c’était une journée de détente, non ? La rouquine ne tergiversa pas une seconde de plus intérieurement et ajouta d’une voix sucrée loin du ton autoritaire qu’elle employait sur le terrain.

« Mais un tel incident exige réparation ! Auriez vous la gentillesse d’offrir à boire à une pauvre balthienne assoiffée par ces chaudes journées ? »

**Gin Ainster** Ven 7 Mar 2008 - 16:15

La journée avait si mal commencé et ça semblait vouloir s’aggraver à chaque petite seconde qui passait, ah l’horreur, et voilà, à peine il venait de se payer une petite boisson, au pourcentage d’alcool et au punch totalement ridicule certes, qu’une personne maladroite lui rentrait dedans, tachant d’alcool sa chemise toute neuve mise rien que pour décrocher un emploi qu’il n’aurait jamais, et renversant, en plus de tout cela, sa boisson qui était maintenant imbuvable à moins que le jeune homme ne se colle contre les pavés pour tenter de siroter ce qui coulait au sol, et merde quoi, ça lui avait coûté ses dernières pièces cette foutue boisson, il était à sec, en plus elle refusait sa main gentiment tendue, ça c’était un comble, il allait exploser, qu’elle le bouscule et mette la faute sur lui après, pas de problème, mais qu’en plus elle aille refuser son aide pour ensuite lui demander de se faire pardonner en lui payant une boisson, non mais elle… LA VACHE mais elle était super belle! Ok ça ne posait plus du tout de problème au jeune homme d’obéir, si il en avait eut une, il lui aurait carrément tendu une laisse pour qu’elle la lui passe autours du cou mais bon il n’avait que sa ceinture et si il l’ôtait, son pantalon en toile de coton (oui oui c’est un Jeans) se casserait misérablement la gueule par terre, laissant son possesseur à poil, en quelque sorte tout du moins…
Bref, il avait rarement vu des femmes aussi belles, et d’ailleurs, bien qu’il ne soit pas du tout fan du style un peu étrange des Batlhiens, il trouvait que celui-ci rendait vraiment très bien sur la présidente, bien qu’il ignorait parfaitement, à ce moment là, faire face à la présidente de ce lieu qu’il haïssait si profondément, d’ailleurs il se demandait comment elle aurait pu réagir si il n’avait pas été, apparemment en tous cas, comme elle, bah, pas le peine de se torturer le cerveau avec ces questions débiles, il y avait bien mieux à faire en ce moment, notamment trouver d’une manière simple assez d’argent pour payer à la charmante rouquine de quoi se rafraîchir…
C’est alors que le jeune homme tiqua, il ne faisait pas chaud du tout en ce moment, ah peut-être tentait elle une approche elle aussi, tant mieux, lui n’aurait pas osé l’aborder, quelle classe de la part d’un type qui avait tenu tout un univers sous son joug durant des années, dictateur à deux balles va! Bref, il regarda attentivement autours de lui, cherchant un bon pigeon à plumer, ça ne manquait pas dans ce coin, lieu où se réunissaient tous les gens les plus riches de Spartha, mais ça Gin n’était pas là depuis suffisamment de temps pour le savoir. Lui se contentait de traîner dans tous les coins, de rendre des services à des gens contre de l’argent, berk il avait même dût se déguiser en chat pour une sorte de fantasme, car on l’avait pris pour un gigolo quand il traînait tranquillement dans ce qu’il ignorait être le quartier des prostituées, beeeeeeeerk!
Il se rappela aussi d’une autre fois où il était allé dans le quartier où se situent une petite part de Balthiens tous très riches entourés par des propriétés possédées par des étrangers, et les types habitant là bas avaient été si content de voir un nouveau visage d’un des leurs qu’ils lui avaient donné deux bourses remplies de pièces d’or!!! (Évidemment de suite dilapidées dans la prise d’alcool soi-disant surpuissants…)
Bref bref… Oh un pigeon!!! Le jeune homme aux cheveux clairs fit signe à Heather de ne pas bouger et regarda la flaque d’alcool au sol, un sourire mesquin s’afficha sur son beau visage et il forma une main avec le liquide, puis il l’éleva dans l’air et la glaça, après quoi il l’envoya piquer habilement le portefeuille d’un homme à l’air plutôt fortuné, tant pis pour sa gueule!

« Viens voir papa! »

Le jeune Hérian récupéra, très content de son coup, la main alcoolisée et l’argent, il plaça le petit morceau de cuir contenant les biffetons dans sa poche droite et brisa une phalange de la main d’alcool qu’il croqua ensuite, manquant de se péter une dent dessus, là il l’avait un peu trop gelée, eh merde, encore raté, c’est chié…
Bon, il observa le contenu de ce qu’il venait de volait à ce qui devait être un aristocrate et en sorti deux énormes billets, bien qu’il n’aie aucune notion des prix et des valeurs et qu’il ne réalise donc pas la somme énorme dont il était désormais le bienheureux propriétaire, il se tourna ensuite vers la femme qui avait put tout voir à son petit manège, sauf que là il eut un sursaut, est-ce que ce peuple avait lui aussi des pouvoirs ou pas? Là il était bien dans la merde, bon allez, il ne restait qu’à trouver un truc débile pour justifier, il n’avait qu’à dire qu’il avait développé un petit engin qui permettait de…
Oh et puis zut il aurait dût y penser avant de faire ça, quel abruti vraiment…

« Hum hum vous n’avez rien vu hein? Bon tenez je vous offre… »

Il regarda avec attention le tableau des boissons et de leurs prix respectifs, intéressant de constater que plus c’était en petit quantité plus ça coûtait cher, et Gin n’avait pas encore appris à compter plus haut que 9999 dans cette langue, le fait qu’il ne puisse plus lire à partir d’un moment le conforta dans l’idée qu’il se trouvait dans un lieu réservé à l’élite, aux plus riches, donc il déduisait que cette jeune femme si appétissante devait être importante et qu’il pouvait en effet l’avoir déjà vue, bon ok elle avait marché au pif dans la rue et le raisonnement était débile mais au moins il avait raison, peut-être une noble ou un truc du genre, bref…
Il sorti tous les billets que contenait le portefeuille et entra dans le bar, après quoi il commanda le plus possible de la plus forte des boissons qu’ils avaient, ce dernier, trop content de se faire tant de fric, accepta et les plaça à une table sur la terrasse, une belle table en bois, sur laquelle était gravée la représentation d’une sorte de serpent qui s’enroulait autour d’un katana, et quatre roses se situaient aux pointes du bouclier représenté au centre, recueillant le tout, jolie table…
Le jeune homme aux cheveux bleus clair invita Heather à s’asseoir en face de lui et attendit l’arrivée des boissons alcoolisées…
Quand le serveur arriva et vit la présidente, il déposa très doucement les tasses au sol et lui dit un bonjour chaleureux, croyant que c’était la coutume, Gin balança aussi un « salut! » enfantin, s’attirant les foudres du jeune serveur aux airs de minet qui le regarda, énervé…

« Quoi pourquoi tu tires cette gueule toi? »

Balança le jeune Hérian qui envoya une magnifique claque dans la face du jeune homme, ce dernier regarda alors un moment la rouquine et demanda pourquoi la présidente traînait avec un tel rustre, puis il s’en alla, indiquant que le reste du menu arriverait bientôt…

*Ah j’ai commandé un menu?*

« Gin Ainster, enchanté! »

Le jeune home la regarda un moment, présidente hein? Eh merde, il venait de voler devant la présidente!!!!! Non mais quel abruti mon dieu quel abruti fini, il arrêta de la regarder et avala un tiers du breuvage alcoolisé en une fois, ce dernier était d’ailleurs sans doute équivalent à un bon alcool Hérian, l’équivalent d’un vin cuit pour un prix décuple…

« Je nous ai eus la meilleure table, contente? »

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